
Une nouvelle review ? Incroyable, on n’y croyait plus ! Une review sur un jeu où l’on incarne un chien ? Mais c’est génial ! Parce que qu’aujourd’hui je vais vous parler de Turbo Pug, un petit Runner disponible sur Steam où l’on incarne un pug. Comment ça, vous ne savez pas ce qu’est un pug ? En même temps c’est un mot anglais, le pug est une race de chien, appelé Carlin en français qui est fréquemment utilisé dans des mèmes. Mais vu qu’on n’est pas chez le vétérinaire, je vais aussi vous parlez du jeu.


Dans ce Runner où vous incarnez votre petit carlin préféré, vous courrez automatiquement et devez sauter pour éviter les obstacles. Le niveau de difficulté du jeu est assez adapté selon moi, les premières secondes de jeu sont assez simples (jusqu’au 3 000 points par partie à peu près) et après cela, on sent que les patterns utilisés sont différents et ajoutent de la difficulté. Mais heureusement, nous avons à notre disposition un double saut qui est indispensable pour nous aider et nous sauver plus d’une fois.
Illustration utilisé sur Humble Bundle
Un (vrai et magnifique) carlin
Jusque-là, je ne parle de ce jeu qu’en bien mais pourtant il n’est pas si parfait. Un de ses défauts est qu’il n’y a aucune boutique. Certes, on a une douzaine de skins pour notre pug à débloquer, mais il se débloque tout simplement en jouant.
Et un des autres défauts du jeu est son prix : 0.99 €. Certes, ce n’est pas cher mais il n’y a pas de grands objectifs dans le jeu et on peut assez vite s’en lasser.
Mais il y a encore un autre problème aux jeux : les différents bugs. Et voici une petite liste non exhaustive des quelques bugs que j’ai pu rencontrer involontairement.

Aperçu des 12 skins débloqués

Menu Options ouvert en pleine partie
Le premier bug se situe lorsque l’on veut commencer une nouvelle partie. Pour faire cela on doit appuyer sur le bouton play et une petite animation se déroule alors. Le problème est que pendant cette animation on peut appuyer sur d’autres boutons comme par exemple celui d’option. Et lorsque l’on appuie dessus, on a le menu des options et en même temps on peut jouer, ce qui est, on ne va pas se le cacher, plutôt embêtant.
Ce premier bug peut être évité quand on le connait mais il est plus compliqué d’échapper au deuxième. Il est possible de mettre le jeu sur pause, et fort heureusement ! Mais lorsque l’on veut revenir sur le jeu on doit appuyer sur le bouton "Click to play!". Mais alors quel est le problème ? Ce bouton fonctionne, mais lorsque l’on appuie dessus, on doit le faire avec un clic gauche, qui permet aussi de sauter et on va forcément sauter en quittant la pause. Autant dire que si on ne fait pas attention, on peut (très) rapidement mourir...


Pour le dernier bug je voulais finir en beauté avec un bug utile (Et quand il y en a, c’est souvent marrant). Pour sauter on a le choix d’appuyer sur le clic gauche ou le bouton espace. Mais si on fait les deux en même temps (à la même frame je suppose) on peut faire un énorme saut qui nous fait aller très haut et nous donne un équivalent d’un quintuple saut en un seul saut.
Je radote, je radote mais le jeu n’est pas si mauvais avec ses graphismes dans un style 8 bit et son système de génération procédurale fait que l’on arrive à redécouvrir un peu le jeu à chaque fois, même si le nombre de pattern est assez limité selon moi.
Menu pause
Un carlin sautant TRÈS haut
Mais alors, est-ce que ça vaut le coup d’acheter le jeu ? Si vous avez un peu d’argent en trop à dépenser, vous pouvez toujours essayer mais si vous le recevez gratuitement, jouez-y ! (Oui, c’est bien un ordre que je vous donne). Le jeu vaut tout de même le coup d’œil, et même si c’est une expérience qui n’a rien d’innovante, elle vous fera passer 1 ou 2 bonnes heures. Bref, ce jeu avec son personnage étonnant et un concept simple mérite pour moi un 14/20, malgré quelques problèmes, jouer à ce jeu reste un plaisir.

Image de Gameplay